Lorsque l’enfant paraît

18 janvier 2016

Reproduit avec l’aimable autorisation de la revue Transmettre Mensuel catholique pour l’éveil à la foi et l’éducation chrétienne des enfants. 

Lorsque l’enfant paraît, ses parents pensent que c’est le début de l’éducation. Cela se prépare pourtant bien avant…

L’importance de l’éducation se transmet de génération en génération.

Penser à éduquer

La transmission de l’éducation s’acquiert très tôt en famille.
Quand nous demandons à nos enfants d’accomplir telle ou telle chose par souci d’éducation, il est toujours préférable d’expliquer, de motiver, même parfois de justifier, afin de leur faire comprendre la motivation de notre demande, voire de notre ordre. Cela est vrai pour les petites et grandes choses.
On peut également faire réfléchir nos enfants sur les sujets d’éducation, en leur rappelant qu’ils y seront aussi un jour ou l’autre confrontés. Pour ma part, je n’ai pas hésité à lancer ce style de phrase : « quand tu seras marié, tu verras combien il est important de passer du temps avec ton enfant, d’être exigeant en même temps qu’aimant ».
Ainsi l’enfant sait que lui-même un jour, il aura cette mission de transmettre. C’est quelque chose pour lui qui sera dans la nature même de son existence.
Évidemment, la maman à un rôle tout à fait privilégié en la matière : elle peut grâce à son intuition maternelle communiquer à ses enfants les fondements d’une éducation équilibrée. Assurément, l’exemple des deux parents ne pourra qu’asseoir ces réalités si nécessaires pour fonder toute vie humaine.

Pour les futurs parents.
Même si ce n’est pas le thème majeur des fiancés que de parler d’éducation de leurs futurs enfants, il n’en demeure pas moins qu’il est essentiel de l’évoquer avec sérieux avant de se marier. Confronter ses idées sur l’existence même d’enfants au sein du couple, est une évidence pendant la période des fiançailles. L’éducation n’étant pas toujours un exercice aisé, il sera plus facile de l’aborder avec son conjoint s’il y a concordance des points de vue : il est de la plus haute importance pour que l’enfant soit bien équilibré qu’il ait des parents unis sur les sujets éducatifs. Et s’il devait y avoir une divergence, il faut alors apprendre à s’expliquer, à s’écouter et à se respecter. Quand il est jeune, l’enfant ne doit pas être le témoin de nos incertitudes. Il a besoin de la solidité de ses deux parents.

Éduquer la petite enfance

Devenir parents, un métier à part entière.
Quand l’enfant s’annonce et paraît enfin, on devient véritablement parent. Ces temps de l’attente et des tout premiers jours de la vie sont à vivre intensément : les études psychologiques nous disent combien ils contribuent au bon épanouissement de l’enfant.
Éduquer un enfant quand il est tout petit est un métier à part entière. Il existe de nombreux ouvrages sur le sujet, et c’est parfois le piège de vouloir s’en approprier tous les conseils !
Les parents doivent d’abord répondre à leur instinct naturel. Chaque maman et chaque papa connaissent leurs propres qualités et ses propres limites, et c’est avec ces réalités-là qu’ils peuvent éduquer avec quiétude leurs enfants, tout en sachant le faire avec justesse et équilibre, en ayant une attention particulière à chaque personnalité qui peut différer d’un enfant à l’autre.

L’enfant nous est confié…
Nous devons considérer en premier lieu que notre enfant n’est pas notre propriété : il est un don de Dieu et il nous est confié. Si nous devions établir une hiérarchie, nous pourrions dire que l’enfant d’abord appartient à Dieu, puis à lui-même en tant qu’individu libre, et qu’enfin il nous est confié à nous parents en tant que tuteurs. Si cela est clair pour nous, nous prendrons de la hauteur et du recul pour élever nos enfants, avec beaucoup plus de sérénité !
S’il arrive que nous soyons désorientés, n’hésitons pas à demander conseil à nos propres parents ou à des amis très proches…

L’éducation spirituelle.
Dès le berceau, l’enfant peut recevoir une éducation spirituelle : le signe de croix sur le front avant le coucher est une sainte habitude. Très vite, il pourra sur vos genoux s’habituer à entendre la prière du soir, pour pouvoir adresser aussi ses premiers mots à Jésus et à Marie.
En l’emmenant prier régulièrement devant le tabernacle, vous l’aiderez à remplir progressivement son cœur de la Présence aimante et douce de Jésus, si importante au fil des toutes premières années.