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Gender : les paroles du Pape François

Publiée le 02-10-2016

     Dans l'avion du retour vers Rome, dimanche 2 octobre, le Saint-Père a répondu à une question d'un journaliste en ces termes :

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      "Avant tout dans ma vie de prêtre, d’évêque – et même de pape – j’ai accompagné des personnes avec une tendance ou des pratiques homosexuelles. Je les ai accompagnées, je les ai rapprochées du Seigneur, certains ne peuvent pas, mais je le les ai accompagnées et je n’ai jamais abandonné quelqu’un. Cela, il faut le faire. Il faut accompagner les personnes comme le fait Jésus. Quand une personne qui est dans cette situation arrive devant Jésus, il ne lui dira certainement pas : « Va-t’en parce que tu es homosexuel ! », non ! Ce que j’ai dit concerne ce mal qui se fait aujourd’hui avec l’endoctrinement de la théorie du genre. Un papa français m’a raconté qu’à table en parlant avec ses enfants – lui est catholique, sa femme est catholique, ses enfants sont catholiques, à l’eau de rose, mais catholiques – et il a demandé à son fils de dix ans : « Et toi que veux-tu faire quand tu seras grand ? – Une fille » Et le papa s’est aperçu que dans les livres d’école, on enseignait la théorie du genre. Et cela est contre les choses naturelles. Une chose est qu’une personne ait cette tendance, cette option, et il y a aussi ceux qui changent de sexe. Et une autre chose est de donner un enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer les mentalités. Cela, je l’appelle « colonisations idéologiques ».

     L’année dernière, j’ai reçu une lettre d’un Espagnol qui me racontait son histoire quand il était enfant, adolescent. Il était une petite fille, une fille et il a beaucoup souffert parce qu’il se sentait garçon mais physiquement il était une fille. Il l’a raconté à sa maman quand il avait déjà une vingtaine d’années, 22 ans, et lui a dit qu’il voulait se faire faire une intervention chirurgicale etc. Et sa maman lui a demandé de ne pas le faire tant qu’elle serait en vie. Elle était âgée et elle est morte rapidement. Il a fait l’intervention. Il est employé dans un ministère d’une ville d’Espagne. Il est allé trouver l’évêque. L’évêque l’a beaucoup accompagné, un bon évêque : il « perdait » son temps pour accompagner cet homme. Puis celui-ci s’est marié. Il a changé son identité civile, il est marié et il m’a écrit que ce serait une consolation pour lui de venir avec son épouse : lui qui était elle, mais qui est lui. Et je les ai reçus. Ils étaient contents. Et dans le quartier où il habitait, il y avait un vieux prêtre, de quatre-vingts ans, le vieux curé qui avait quitté sa paroisse et qui aidait des sœurs, là, dans la paroisse… Et il y avait le nouveau. Quand le nouveau le voyait, du trottoir, il lui criait : « Tu iras en enfer ! ». Quand il trouvait le vieux, celui-ci lui disait : « Depuis quand ne t’es-tu pas confessé ? Viens, viens, que je te confesse et tu pourras communier ».

     Tu as compris ? La vie est la vie, et les choses doivent se prendre comme elles viennent. Le péché est le péché. Les tendances ou les déséquilibres hormonaux créent tant de problèmes et nous devons être attentifs à ne pas dire : « C’est tout la même chose, faisons la fête ». Non, cela, non. Mais accueillir chaque cas, l’accompagner, l’étudier, discerner et l’intégrer. Voilà ce que ferait Jésus aujourd’hui. S’il vous plaît, ne dites pas : le pape va canoniser les trans » S’il vous plaît, parce que je vois déjà les titres des journaux… Y a-t-il des doutes sur ce que j’ai dit ? Je veux être clair. C’est un problème de morale. C’est un problème. C’est un problème humain. Et il faut le résoudre comme on peut, toujours avec la miséricorde de Dieu, avec la vérité, comme nous l’avons dit dans le cas du mariage, en lisant Amoris Laetitia tout entier, mais toujours comme cela, toujours avec le cœur ouvert. Et n’oubliez pas ce chapiteau de Vézelay : il est très beau, très beau."

 

 

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