Mg Cattenoz répond à la Pastorale Familiale

5 novembre 2016

A l’approche de la Béatification du Père Marie-Eugène qui aura lieu le 19 novembre 2016, en Avignon, Monseigneur Cattenoz, archevêque d’Avignon, a répondu aux questions posées par la Pastorale familiale à qui il a confié la visite des reliques de Sainte Thérèse dans le diocèse du 5 au 18 novembre.

Page spéciale sur le site du diocèse Sainte-Therese-pres-de-chez-vous

Monseigneur, quels sont vos sentiments à l’approche de la Béatification du Père Marie Eugène  ?

Le bon Dieu a décidé de faire sortir le Père Marie-Eugène sur le balcon du paradis pour nous le donner en modèle (ce sont les paroles mêmes du Père Marie-Eugène à propos des béatification et canonisation). Il pense certainement que l’heure est venu de rappeler à tous l’importance de la vie spirituelle, la place de l’Esprit Saint comme artisan de tout chemin de sainteté, l’importance pour nous tous d’unir notre volonté à la volonté de Dieu jusqu’à ne faire plus qu’un avec lui dans le Christ. Sans oublier une multitude de choses que le Père Marie-Eugène ne cessait de répéter dans son enseignement tant aux laïcs qu’aux prêtres.


La place de Sainte Thérèse dans la vie du Père Marie-Eugène  ?

Le Père Marie-Eugène a très tôt fait connaissance avec la petite Thérèse, elle l’a accompagné et protégé tout au long de la grande guerre et ensuite elle a été auprès de lui comme la Madre auprès de saint Jean de la Croix. Il s’est laissé former par elle sur le chemin de l’enfance spirituelle. Il y a eu entre eux un vrai lien spirituel qui les a unis tout au long de la vie du Père Marie-Eugène et qui aujourd’hui s’exprime par une amitié entre deux bienheureux pour le service de l’Eglise.

Vous avez souhaité que les reliques de Sainte Thérèse visitent les doyennés du diocèse, dans quel but  ?

La venue des reliques de la petite sainte a pour but de sensibiliser le peuple chrétien de notre diocèse à cette voie d’enfance spirituelle en l’aidant à découvrir les liens entre le Père Marie-Eugène et la petite sainte qui est la première à se réjouir de la béatification du Père Marie-Eugène et n’a qu’un désir, celui de voir les chrétiens le découvrir et découvrir en lui un guide spirituel merveilleux que Dieu nous donne pour aujourd’hui.


Que représente pour les familles du diocèse, la Béatification, au terme de l’Année de l’Année Sainte de la Miséricorde   ?

Quelle joie de s’apprêter à vivre la béatification du Père Marie-Eugène dans la lumière du grand jubilé de la miséricorde  ! Joie pour tous de retrouver l’importance de la petite voie de l’enfance comme chemin le plus rapide vers la sainteté. J’espère aussi que la petite sainte et le Père Marie-Eugène vont en profiter pour toucher bien des cœurs et leur donner de redécouvrir ce qui est l’esseniel : Jésus qui nous invite à ne faire plus qu’un avec lui dans l’amour au souffle de l’Esprit.


Quelle parole retenez-vous de Sainte Thérèse et du Père Marie-Eugène  ?

De Thérèse, je prends tout  ! et sans cesse, elle me rappelle que tout est grâce. Du Père Marie-Eugène, je retiens ses derniers mots : «  Je vous souhaite à toutes et à tous de pouvoir dire le plus tôt possible : l’Esprit Saint est mon ami  !  » Et ces mots de saint Epiphane de Salamine qui clôturent son œuvre majeure  Je veux voir Dieu  :  «  La fin de toute chose, c’est l’Eglise  ».

Bandeau M E 2