En ce qui concerne le traitement de l’infertilité, les nouvelles technologies médicales doivent respecter trois valeurs fondamentales :

28 septembre 2013

« Les délais s’allongent pour bénéficier d’un don de sperme. La raison : la baisse des donneurs. En cinq ans, leur nombre est passé de 20 à seulement 4 en Midi-Pyrénées. Les débats sur la levée de l’anonymat du donneur et la polémique récente sur la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels ont participé à cette chute. Pour réduire les délais d’attente, il est urgent de donner. »

Rappelons ce qu’enseigne l’Eglise à ce sujet :


"En ce qui concerne le traitement de l’infertilité, les nouvelles technologies médicales doivent respecter trois valeurs fondamentales :

a) le droit à la vie et à l’intégrité physique de tout être humain depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ;

b) l’unité du mariage qui implique le respect mutuel du droit des conjoints à devenir père et mère seulement l’un à travers l’autre ;

c) les valeurs spécifiquement humaines de la sexualité, qui « exigent que la procréation d’une personne humaine doit être poursuivie comme le fruit de l’acte conjugal spécifique de l’amour des époux ». Les techniques qui apparaissent comme une aide à la procréation « ne sont pas à rejeter parce qu’artificielles. Comme telles, elles témoignent des possibilités de l’art médical. Mais elles sont à évaluer moralement par référence à la dignité de la personne humaine, appelée à réaliser sa vocation divine au don de l’amour et au don de la vie »."


"Parmi les techniques de fécondation artificielle récemment développées, l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes a pris progressivement une grande importance. Elle est devenue de loin la technique la plus utilisée, à cause de sa plus grande efficacité, et parce qu’elle permet aussi de surmonter diverses formes de stérilité masculine. Comme la fécondation in vitro, dont elle est une variante, l’ICSI est une technique intrinsèquement illicite puisqu’elle réalise une totale dissociation entre la procréation et l’acte conjugal. En réalité, l’ICSI est aussi « opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l’activité technique déterminent le succès de l’intervention : elle remet la vie et l’identité de l’embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l’égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants. La conception in vitro est le résultat de l’action technique qui préside à la fécondation ; elle n’est ni effectivement obtenue, ni positivement voulue, comme l’expression et le fruit d’un acte spécifique de l’union conjugale »."